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Le feu a ravagé deux mobile homes, lundi soir. Geste malveillant, cigarette mal éteinte, appareil défectueux? La cause de l’incendie reste mystérieuse.
«J’ai d’abord cru que c’était un énorme Vésuve du 1er Août», raconte l’un des vacanciers du camping de Penthalaz. Réveillés vers 2 h 45 hier matin, les résidents du terrain passent de la surprise à la frayeur: une caravane en feu est en train de se consumer à toute vitesse. Soudain, c’est la déflagration: une bonbonne de gaz explose. Bientôt, les flammes se transmettent à la caravane voisine et endommagent une troisième tente-caravane.
Caravanes inoccupées
«On avait l’impression que les pompiers n’arriveraient jamais, explique un témoin. En fait, les caravanes ont brûlé très très vite.» Une fois sur les lieux, les hommes du feu de Cossonay et de Penthalaz ont eu tôt fait de maîtriser le sinistre. Par chance, les deux caravanes étaient inoccupées au moment de l’incendie. Personne n’a été incommodé par la fumée.
L’origine du sinistre reste, pour l’heure, inconnue. La police de sûreté et l’identité judiciaire ont procédé hier à des interrogatoires sur place. Un geste malveillant, une cigarette mal éteinte, un appareil défectueux? «De nombreuses hypothèses restent ouvertes», explique Claude Wyss, porte-parole de la police cantonale. Il semble en tout cas établi que des personnes ont allumé des feux d’artifice dans le secteur, en fin de soirée et jusque vers 1 heure du matin. Une piste comme une autre pour la police. Quant à l’éventualité d’une fuite de gaz, elle a d’ores et déjà été écartée par les enquêteurs.
Propriétaire de l’une des deux caravanes incendiées, Brigitte Heller et Henri Balest étaient absents au moment des faits. «J’étais hier au camping, mais je ne suis même pas allée dans la caravane car il faisait trop chaud, je suis restée à la piscine du camping, explique Brigitte Heller. Et puis nous faisons toujours très attention au gaz ou aux mégots de cigarettes.» En semaine, les caravanes du terrain principal sont souvent inoccupées. «Nous avons une centaine de résidents à l’année, qui viennent pour le week-end ou pendant leurs congés», indique le gérant des lieux, René Nicolet.
PATRICK CHUARD
Penthalaz (VD) : Grosse frayeur au camping
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