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Actualité des sapeurs-pompiers

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Les faux numéros perturbent le 118

Proposé par : admin Le 08/01/2007 à 08:20

SuisseLes nouveaux numéros des renseignements, commençant par 18, sèment la pagaille.


Depuis le 1er janvier, les centrales d'urgence des pompiers reçoivent une avalanche d'appels erronés. Des dizaines de gens confondent le 118, réservé aux services du feu, avec les nouveaux numéros des renseignements téléphoniques, de type 1811, 1818 ou 1881.

Le traditionnel 111 a disparu avec la nouvelle année. Désormais, dix-sept services concurrents proposent des renseignements. Tous leurs numéros commencent par 18: par exemple, Swisscom utilise le 1811, Orange le 1880 ou Sunrise le 1899. La ressemblance avec le 118 pose des problèmes dans toute la Suisse. A Genève, la centrale d'alarme du Service d'incendie et de secours (SIS) reçoit 40 appels erronés par jour. Soit un quart de tous les appels reçus lors d'une journée calme!

Surcroît de travail

«Ce chiffre risque d'augmenter encore avec la fin des vacances, explique Raymond Wicky, commandant du SIS. Certaines personnes ne savent pas quel numéro appeler, d'autres appuient deux fois sur le 1 en voulant composer le 18, et aboutissent chez nous. En temps normal, cela représente un surcroît de travail pour les opérateurs de la centrale. Mais, si ces appels arrivaient au milieu d'une séquence d'alarme pour un gros incendie, par exemple, ça risquerait de perturber notre intervention.»

La disparition du 111, décidée par le Conseil fédéral, a permis d'ouvrir les renseignements à la concurrence. En Europe, tous les opérateurs utilisent désormais des numéros commençant par 118. En Suisse, le 118 étant réservé aux urgences, on a choisi le 18. Quand on appelle le 111 aujourd'hui, un message enregistré explique qu'il faut composer le «18xy», soit le 18 suivi des deux chiffres de l'opérateur.

Effort d'information

«Nous n'avons pas choisi ces numéros, qui ont été attribués par la Confédération. Mais nous avons entrepris un effort énorme pour les faire connaître, explique Carsten Roetz, porte-parole de Swisscom. Il faudra du temps pour que les gens s'habituent.»

En Suisse alémanique, certains services d'urgence ont déjà signalé le problème à la Confédération, demandant que le public soit mieux informé sur la différence entre le 118 et les «18xy». «Le système reste obscur pour beaucoup de gens», estime Raymond Wicky.

Source : Le Matin Online - FRÉDÉRIC JULLIARD

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